Foire aux questions

  • Quelles solutions propose-t-on pour organiser la mixité sociale ?

    Cette question est traitée à l’échelle de la Métropole avec le Programme Local de l’Habitat (PLH), dont l’objectif est le rééquilibrage de l’offre de logements sociaux, sur l’ensemble du territoire et non sa concentration dans quelques communes.

    Les communes identifiées pour reconstruire les logements qui seront démolis dans le cadre du projet sont celles qui ne disposent pas actuellement des 20% de logements sociaux imposés par la loi (Saint-Égrève, Sassenage, Vif, Claix, Eybens, Corenc, Domène et Meylan), en privilégiant les sites les mieux desservis par les transports en commun.

    De plus, le Programme Local de l’Habitat métropolitain impose le développement d’une offre à bas loyers dans chaque nouvelle construction de locatif social. Ainsi, 60% des logements qui seront reconstruits suite aux démolitions seront à bas loyer (dits « PLAI »).

  • Quel accompagnement prévoit-on pour les copropriétés qui ne sont pas concernées par le Plan de sauvegarde de l’Arlequin et qui souhaitent engager des travaux?

    Le dispositif de veille sur les copropriétés permet à la collectivité d’identifier les situations de fragilité et d’enclencher des accompagnements si nécessaire. Depuis 2017, il est étendu à la Villeneuve d’Échirolles et intègre le Village Olympique depuis 2019. En parallèle, la Métropole souhaite mettre en place un dispositif d’accompagnement global des copropriétés dans le cadre du Plan Initiative Copropriétés mis en place par l’Anah (Agence nationale pour l'habitat).

    Dans l'attente de dispositions plus précises, l'équipe projet reste à l'écoute des conseils syndicaux, qui souhaiteraient s'informer des possibilités d'accompagnement à la réhabilitation de leurs copropriétés. N'hésitez pas à nous contacter.

  • Que vont devenir les commerces de la place du marché de l’Arlequin ?

    La ville de Grenoble a choisi, conformément aux attentes des habitants, de conserver une offre de commerces et de services autour de la place du marché. Il est donc prévu une démolition des locaux commerciaux vacants autour de la place, construction de cellules commerciales et l'agrandissement de l'accès piétons et véhicules autorisés entre la crique centrale et la place du marché au niveau du 100 Galerie de l'Arlequin.

    Les travaux vont se dérouler en plusieurs phases :
    - Jusqu'à fin 2022 : désamiantage et démolition.
    - 2023 - 2024 : construction des nouveaux commerces.
    A terme, les habitants pourront profiter d'une boulangerie, d'un tabac presse, d'une épicerie et d'un traiteur et restaurant (relocalisation du restaurant d'insertion "L'Arbre fruité"). la pharmacie sera transférée au rez-de-chaussée d'un nouveau bâtiment, situé en face de la clinique du Mail.

  • Pourquoi démolir l’ancien collège des Saules ?

    Cette démolition s’inscrit dans le projet urbain, car elle permettra l’aménagement d’une nouvelle place des Saules, qui fera le lien entre le parc et Eybens. Il s’agit également de constituer une véritable entrée de quartier, afin que les projets urbains à venir sur la communes d’Eybens ne viennent pas isoler les quartiers des Saules et des Géants. La construction de 60 logements locatifs privés est également prévue par la Foncière Logement.

     

  • Les loyers risquent-il d’augmenter après les travaux de réhabilitation ?

    L’objectif est de conserver le même montant de loyer, grâce à la réduction des charges qui compensera la hausse des loyers liée au financement des travaux.

    Des concertations sont organisées par les bailleurs, avec les associations de défense des locataires et leurs locataires, sur le programme de travaux, et sur les incidences sur le montant des loyers.

  • La localisation du nouveau collège Lucie Aubrac sur l’avenue la Bruyère ne vient-il pas en contradiction avec l’objectif du projet urbain d’« ouvrir le parc » ?

    Le Département a organisé une consultation des habitants à ce sujet. Il en est ressorti une attente partagée pour le maintien du collège dans le quartier, tout en améliorant la sécurité du site.

    A proximité immédiate d’un axe routier pour des questions d’accès des services de sécurité notamment, l’enjeu était aussi de concevoir un équipement s’intégrant à son environnement. Ainsi, il a trouvé sa place en retrait de l'avenue de la Bruyère et des résidences de la rue du Trident, et assez éloigné de la galerie de l'Arlequin pour ne pas fermer le parc Jean Verlhac.

    Enfin, la présence d’un équipement neuf en entrée nord du quartier représente un élément positif pour l’attractivité de l’ensemble du secteur.

  • Après la démolition de la résidence Adoma, qu'est-il prévu sur le terrain?

    La résidence Adoma compte aujourd’hui 41 logements et 235 chambres. Elle sera démolie en 2022 et reconstituée sur trois sites de 90 logements chacun, hors du secteur. Sur ce terrain libéré par Adoma, le projet prévoit la construction d'environ 80 logements, qui permettront de faire le lien entre les quartiers de l'Arlequin et de Vigny-Musset.

    En parallèle à cette démolition, une autre construction va voir le jour. Cette dernière sera située en face de l’actuelle clinique du Mail, à l’angle de l’avenue Marie Reynoard et de la rue Alfred de Musset. Elle sera occupée par une pharmacie en rez-de-chaussée (regroupement des officines de l’Arlequin et de Vigny-Musset), par des bureaux destinés à des professionnels de santé et par 15 logements sur les étages supérieurs.

     

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